La liste de Noël d’Asiascope (2) Sakés de fêtes
Qui dit fêtes de fin d’année dit agapes ! Chocolat, bûches, fruits de mers, foie gras, gibiers, poulardes et autres chapons…Ne le niez pas, vous allez probablement manger de très bonnes choses en famille ou entre amis. C’est donc le moment idéal de s’initier au saké, ou de découvrir des bouteilles d’exceptions. Car contrairement aux idées reçues encore tenaces, cet alcool traditionnel se marie à merveille avec nos plats bien français, il suffit juste de trouver le bouquet d’arôme qui vous convient . A ne pas confondre avec l’alcool très fort que l’on vous sert en fin de repas dans certains restaurants dans un verre au contenu tendancieux, le saké saura apporter une touche d’élégance originale à vos repas de fêtes . Suivez le guide !
AVERTISSEMENT : “L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération”
Asiascope.fr n’encourage aucunement des pratiques d’abus ou de consommation excessive d’alcool. Chacun se doit de respecter les réglementations en vigueur du code de la route, et veillez à adopter une consommation raisonnée et raisonnable.
Pour s’initier.
Commençons notre liste par les sakés faciles d’accès pour les papilles innocentes.
-Le vent . Junmai. Les Larmes du Levant . La Maison du Saké
Et oui, je commence par un saké français ! Située dans les Monts du Pilat, cette authentique brasserie de saké produit cet alcool dans la plus pure tradition japonaise. Ce Junmai en particulier me paraît parfait pour une entrée en matière , et , dégustée fraîche ( aux alentours de 5°), la bouteille accompagnera huîtres et autres fruits de mer.
Prix: 38 €
– Saké tokubetsu honjozo Karakuchi . Umami
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’un saké percutant ! Sec et franc,il saura plaire à ceux qui préfère une certaine âpreté au côté doux voir sucré que peuvent avoir certains crus japonais. Le producteur l’apprécie avec des mets frits (tempura, karaagé, tonkatsu) car il équilibre bien le gras. Du coup, pourquoi ne pas le marier avec une poularde, un chapon ou un magret ? Je crois que le contraste pourrait être tout à fait intéressant.
Prix: 27,20 €
-Junmai Daiginjo Genshu Tenjinbayashi. Kinasé
Venu de Niigata, un terroir reconnu, c’est un saké au goût clair et franc, minéral, à apprécier à température ambiante ou légèrement frais. A tenter avec un cantal entre-deux , ou du parmesan.
Prix: 40,50 €
Pour aller plus loin
– Eau du désir. Junmai Daiginjo. Galerie K
Déjà, difficile de résister à un nom pareil ! Produit dans la région d’Aichi, j’aime beaucoup la délicatesse et la finesse de ce saké cristallin, doux et élégant. Je l’imagine à table, frais avec une volaille délicate, ou bien tiède avec saumon et fruit de mer. Une belle surprise à réserver à vos convives, il saura mettre tout le monde d’accord.
Prix: 38,00 €
-Saké Munesama Junmai ginjo. Umami
Un autre de mes coups de cœur. J’ai eu l’occasion de le déguster il y a deux mois avec des cailles façon teriyaki, création du talentueux chef Lambert. J’ai adoré ce saké suave , fruité , doux qui danse délicatement sur les papilles. Si vous cuisinez un gibier , je pense qu’il ferait un bon partenaire de cette viande à fort caractère.
Prix: 32,90 €
– Sakés Dassai. La Maison du saké/ Galerie K/ Joel Robuchon Dassai
Impossible de dresser une liste de sakés sans évoquer cette brasserie incontournable. En plein essor en France , notamment grâce à Joël Robuchon qui en était tombé amoureux, ce saké se décline en bouteilles selon le pourcentage de polissage du riz , du Dassai 45 au 23. Impossible également de ne pas être séduit et impressionné par la cohérence et l’élégance sans faille de ce saké . Minéral, parfois évanescent dans sa déclinaison la plus exigeante, il sait développer des arômes subtils qui se révèlent en cours de dégustation. Il faut découvrir la collection pour trouver votre préférence, mais je pense pouvoir affirmer qu’il est impossible (encore!) de faire mauvaise pioche en choisissant un Dassai. Profitez-en pour les découvrir au restaurant Joël Robuchon Dassai à Paris pour vous faire une idée !
Prix: à partir de 17,40€
Spiritueux et liqueurs :
Pour accompagner galettes, bûches ou bien pour proposer des cocktails originaux de fin d’année, je vous propose une sélection de spiritueux japonais.
– Liqueur de yuzu Umenoyado. Galerie K
L’agrume frais réveille les papilles et rencontre un franc succès en France. Cette bouteille marie le peps du yuzu sans lui ajouter trop de sucre, l’équilibre est parfait. A consommer pur ou coupé avec de l’eau pétillante et des glaçons.
Prix: 30,00€
-Liqueur de clémentine Umenoyado. Galerie K
Du même producteur, vous retrouverez de la pulpe de clémentine , très rafraîchissante en bouche. Elle pourra vous inspirer pour un cocktail dynamique !
Prix: 38,40€
-L’abricot. Les Larmes du Levant. La Maison du Saké
On retrouve le producteur français pour cette liqueur très sympathique dont j’ai adoré la richesse fruitée. J’aime aussi qu’on puisse aussi bien le déguster froid (avec un fondant au chocolat, qu’il complimente à merveille) , ou chaud. Si vous choisissez cette option, tentez la version « épices » : chauffez le avec un bâton de cannelle et / ou de la cardamone pour lui donner un côté « vin chaud », très agréable en cette saison.
Prix: 20 €
La liste des boutiques .
–Galerie K ( au passage, le site vous propose des idées de pairing pour les repas de fin d’année, elles pourraient bien vous inspirer!)
– Umami : Belle sélection de sakés de Saga, et un bon rayon épicerie à visiter.
–La Maison du saké 11 rue tiquetonne – 75002 paris
– Kinasé 28 rue du Dragon 75006 Paris
Voilà ce qui conclue ma sélection de sakés, mais je tiens à insister :
“L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération”
De plus, la période des fêtes n’est pas l’occasion de consommer de l’alcool de manière irraisonnée : sachez respecter les limites légales, et adopter une conduite responsable : ne prenez pas la route si vous avez bu. Si un de vos invités ne semble pas être en état de conduire, gardez-le chez vous et proposez-lui un café ou de l’eau, vous pourriez bien sauver des vies.
Sachez privilégier la qualité à la quantité.
Il paraît important d’insister sur ce point, il s’agit d’un problème de santé publique.
On se retrouve bientôt pour le dernier volet de la liste de Noël de la rédaction !